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Investir dans l’amélioration de l’accès à la région indo-pacifique pourrait valoriser davantage le soya

Posté sur: 2 décembre 2022

18 novembre 2022 – Ottawa (Ontario) L’investissement dans un bureau indo-pacifique pour l’agriculture et l’agroalimentaire annoncé aujourd’hui par le premier ministre Justin Trudeau contribuera à accroître la valeur de l’industrie du soya au Canada. Qu’il s’agisse de marchés de grande valeur comme le Japon, où le soya canadien détient une part de marché de 42 %, ou de débouchés à forte croissance comme l’Indonésie, où le soya est le deuxième produit d’exportation du Canada, les marchés indo-pacifiques sont un important moteur de débouchés pour les agriculteurs et l’industrie du soya, de l’océan Atlantique aux Rocheuses.

« Presque tous les jours, je reçois des appels me demandant de parler du soya canadien, de résoudre des problèmes ou de faire davantage la promotion de nos produits sur les marchés indo-pacifiques », déclare Brian Innes, directeur général de Soy Canada. « Nous sommes prêts à travailler main dans la main avec nos partenaires gouvernementaux pour que l’investissement modeste d’aujourd’hui produise des résultats. »

Qu’il s’agisse de nos plus de cent variétés de soya de qualité alimentaire offrant un rendement sur mesure pour les fabricants d’aliments à base de soya les plus exigeants ou de notre offre concurrentielle de soya destiné à l’alimentation animale, la demande des clients de la région indo-pacifique représente actuellement 46 % de l’ensemble des exportations du Canada, soit 1,6 milliard de dollars. Or, l’exploitation optimale de ces marchés est souvent entravée par des perceptions erronées, des problèmes phytosanitaires, des politiques non scientifiques en matière d’innovation dans le domaine des semences et de protection des cultures, ainsi que par l’engagement limité des experts en réglementation.

« Nos exportateurs sont sur le terrain et discutent avec les clients pour savoir comment nous pouvons leur apporter de la valeur, mais souvent, nous avons aussi besoin de notre gouvernement pour résoudre les problèmes et créer des opportunités », déclare M. Innes. « Cibler l’investissement d’aujourd’hui par l’intermédiaire d’une approche collaborative avec notre industrie peut apporter une réelle valeur ajoutée en augmentant le prix que l’on nous paie tout en réduisant les risques. »

Plus de 70 % de la production de soya du Canada est exportée vers plus de 63 pays, totalisant 3 milliards de dollars en 2021. Environ le tiers des exportations de soya sont conteneurisées et partent des exploitations agricoles de l’Ontario et du Québec vers les ports des côtes est et ouest.

« Nous nous réjouissons du soutien de la ministre du Commerce international, Mary Ng, de la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, et de leurs fonctionnaires dévoués pour l’annonce d’aujourd’hui et le travail continu pour aider l’industrie à créer de la valeur pour le Canada par l’intermédiaire des exportations agroalimentaires », déclare M. Innes.

Soy Canada est un organisme national de la chaîne de valeur qui réunit tous les groupes de l’industrie du soya du Canada, notamment les semenciers, les producteurs, les exportateurs et les transformateurs. Nos membres sont diversifiés, dont de petites et moyennes entreprises à l’échelle du pays. Depuis son établissement en 2014, l’organisme fournit un leadership à l’échelle de l’industrie relativement à des enjeux ayant une incidence sur la croissance et la rentabilité du secteur du soya en plus de coordonner les efforts de recherche à l’échelle de la chaîne de valeur et du pays, ainsi qu’en matière d’accès et de développement des marchés. Le soya figure parmi les trois cultures les plus précieuses au Canada.

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Pour de plus amples renseignements, les médias peuvent communiquer avec :

Brian Innes
Directeur général
Soy Canada
613-617-8483
binnes@soycanada.ca